La proximité linguistique du berbère et de l’égyptien de l’époque pharaonique constitue à ce jour le seul indice sérieux en faveur d’un héritage culturel commun entre l’Égypte et le Sahara. En revanche, ni les objets du quotidien, ni les pratiques funéraires, ni les conceptions religieuses des derniers groupes de chasseurs cueilleurs et des premières communautés agro-pastorales de L’Égypte et du Sahara ne permettent de lever le point d’interrogation dans le titre de cet article.
Certes, quelques peintures rupestres préhistoriques particulières du Gilf Kebîr ont été récemment mises en relation avec certains aspects du symbolisme funéraire égyptien documenté par les textes à partir du Moyen Empire. La question d’une transmission culturelle du Désert libyque vers la Vallée du Nil a été ainsi posée. Mais après élargissement du champ de l’enquête, ces peintures et, plus globalement, l’ornementation des abris desquelles elles participent, peuvent être aussi bien mises en regard avec les systèmes de pensée en vigueur au cours du XXe siècle chez des populations d’agriculteurs sédentaires dans la moyenne vallée du Niger.
Quelle valeur dès lors accorder au rapprochement historique opéré ?
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