Le Musée d’histoire et d’archéologie de Nyons et des Baronnies

Le musée, géré par une association, permet de découvrir des collections d’archéologie, de la Préhistoire au Moyen-âge. Il rassemble des vestiges issus du territoire des Baronnies. De nombreuses vitrines du musée sont consacrées à la Préhistoire, ou à la découverte de la typique céramique kaolinitique grise des voconces représentant les objets du quotidien de la civilisation gallo-romaine, les fameux «Pégaux» (vases funéraires).

Le Musée de l’Olivier

Compte tenu de la spécificité et de la notoriété des productions oléicoles nyonsaises autour du site remarquable du goût, de la Confrérie des Chevaliers de l’Olivier, etc. la Coopérative du Nyonsais a décidé de développer «l’oléotourisme » en intégrant le Musée de l’Olivier, géré par une association, à sa structure.
Installé dans le prolongement du magasin et de la galerie d’exposition, le Musée de l’Olivier est étendu sur plus de 300m².
Autour des meules en pierre et des différentes sortes de presses à olives, se trouvent les instruments anciennement utilisés pour l’extraction de l’huile et sa conservation mais aussi des informations sur les méthodes de culture, de cueillette et de transformation des olives de bouche.
Il est possible d’effectuer également une visite guidée avec les commentaires passionnants du Conservateur qui vous parlera avec son enthousiasme habituel de l’olive de Nyons et de ses bienfaits.

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Les vieux moulins

Ce patrimoine familial privé s’étend sur une surface au sol de 350 m² au pieds du Pont Roman. Il est constitué de deux moulins à huile des XVIIIe et XIXe siècles, d’une savonnerie du XVIIIe (unique en France à ce jour), ainsi que d’une cuisine ancienne de Haute Provence et de l’appartement des mouliniers du XVIIIe siècle.

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Le Musée/Atelier du Scourtin

Le musée permet de découvrir la génèse de la fabrication des scourtins de Nyons en fibre de noix de coco (des filtres utilisés pour l'extraction des huiles et la presse du vin) devenus des tapis provençaux.

Visitez le site Internet de la Scourtinerie

Le Fournil Achard Barjavel

Aux alentours de 1906, le fournil Achard fut le lieu de la première rencontre des parents de l’écrivain René Barjavel (1911-1985). Sa mère, Marie Paget, eut deux enfants d’un premier mariage avec Émile Achard, propriétaire de ce fournil. Henri Barjavel, qui deviendra le père de René Barjavel, y fut apprenti avant d’aller vivre d’autres expériences dans des boulangeries de la région. C’est après le décès d’Émile Achard qu’il revint travailler en tant qu’ouvrier dans ce fournil avant d’épouser la jeune veuve Achard et de donner naissance à René Barjavel. L’écrivain René Barjavel ne conservera de ce lieu que le souvenir du récit de son demi-frère, Paul Achard, les parents de l’auteur s’étant installés avant sa naissance dans une nouvelle boulangerie de la rue Gambetta au quartier neuf de Nyons. Dans la « Charrette Bleue » il évoque la rencontre de ses parents en soulignant qu’en ce lieu « quelque chose était né entre Marie et Henri ».

La Ville de Nyons, en partenariat avec les associations du patrimoine de la ville, la Conservation du patrimoine du Département de la Drôme et la famille Achard-Barjavel, a souhaité aménager cet ancien fournil, cher aux Nyonsais, qui fait référence à l’écrivain René Barjavel et au métier de la boulangerie. La scénographie tente de redonner du sens à un lieu qu’occupaient autrefois les parents de René Barjavel. Les objets mis en scène proviennent de dons locaux (don de Jean- Pierre Autrand notamment), d’autres ont été prêtés par le musée de la Boulangerie de Bonnieux.